Quand les ours... - tres tres long poème -

Quand les ours se défenestrent, Glutamane est stone et il écrit.
Faut l'excuser.

"Quand les ours se défenestrent, les longs jours de pluie, c’est probablement qu’ils n’ont pas mieux à faire. Qu’est-ce qui pousse alors un ours détective à se défenestrer ? Probablement son enquête. Ce dernier boulot désenchanté. Un roi assassiné.
Quand les ours se défenestrent, personne ne sait pourquoi.
Quand les ours se défenestrent, certains cherchent une raison pourtant. Sans jamais pouvoir trouver.
Quand les ours se défenestrent, ils perdent un peu de dignité, à cause des robots qu’ils laissent pleurer.
Quand les ours se défenestrent certains ont encore oublier où ils ont laissé leurs clés.
Quand les ours se défenestrent, la planète rouge fait feu.
Et les gens en shorts démodés.
Quand les ours se défenestrent, ce mot me fait rire.
Quand les ours se défenetrent, je me demande qui a bu mon café.
Quand les ours se défenestrent, je me demande qui a imaginé cette idée.
Je devine que c’est E-621, le petit allumé.
Quand les ours se défenestrent… je crois que j’ai oublié.
Quand les ours se défenestrent, c’est l’heure du goûter.
Quand les ours se défenestrent, c’est qu’ils ont une cape pour voler. Tout ça pour mettre un costume coloré.
Quand les ours se défenestrent, c’est qu’ils sont devenus bêtes.
Quand les ours se défenestrent,
C’est pour du miel vert merveilleux,
C’est pour ne pas tomber.
Et probablement parfois pour gagner un pari stupide.
Quand les ours se défenestrent, on en a rien à foutre.
Parceque c’est n’importe quoi et que ça veut rien dire

Quand les ours se dénestrent,
J’ai oublié le chemin que j’ai pris
Pour arriver ici, sans inquiétudes
Et sans soucis. Un chemin
Que je me rappele brisé.
Ses briques éparpillées
Volant au milieu d’escargots
Aux maisons des buildings
De véritables phallus de béton
Multicolores mal dessinées

J’étais passé par un champ hyper-possible
Symboliquement représenté.
J’avais une écharpe jaune,
Et je sautais dynamiquement
Suspendu.
Il y avait des bulles et je tombais
Comme l’ours détective
Qui enquêtait sur le meurtre de ce petit roi
Qu’on avait retrouvé la couronne ouverte.
En bas, j’étais lui, et des escaliers
M’indiquait le chemin, je m’en souviens parfaitement,
Parce que devant moi, en bas de cette escalier là,
Il y avait un petit démon couleur saumon
Qui me demanda, tout simplement comme ça,
« tu te souviens de moi ? »
et rien à faire, rien à dire, ma mémoire
ça fait des mois que l’alcool l’avait tué.
Une enquête facilement résolue, celle là.

Par contre, là, devant ce gremlin ridicule,
Je ne pouvais m’empêcher de songer
A un pont rouge et une foire à Scarborough
Où je demandais à un ami de me rappeler à quelqu’un.

Quand les ours se défenestrent
Les otaries pleurent mais c’est pas de leur faute
Elles sont émotives. A cause des ballons.
Le voyageur prend soin d’en parler lorsqu’il arrive
Au court de tennis, c’est impoli.
C’est pourquoi, si on peut,
Parfois, en rebouchant un pot d’encre cosmique
Eviter de faire vibrer les hyper cordes sensibles
Et de déranger les Saint Chronismes
Qui veille à ce que tout le monde soit en retard
Ce serait vu d’un bon œil rouge.

Quand les ours se défenestrent,
Il y a parfois pas mal de chevaux qui courent avec eux
C’est pour pas rater leurs jambes qui les ont lachés en chemin
Ça n’est jamais agréable de se faire poser
Un lapin par des jambes.
Et le poète sait de quoi il parle :
Il en a vu des baleines embrasser des robots.
C’étais très beau, et les rimes étaient simples.
Parfois on oublie comme c’est beau.
Un lapin qui marche avec des prothèse de baleines.
Mais c’est normal, c’est pas simple de se souvenir.
C’est parfois un peu le fouillis,
Et je peux le comprendre
Si je suis un honnête menteur
Mangeur de clafouillis.
Pourquoi continuer
Alors que Logique ment
Et qu’elle se barre
En courrant par les escaliers de tout à l’heure ?
C’est pas normal.
Toutes les règles foutent le camp
Et apparemment ce modernisme présent
Se caracterise par la perte de la raison.
Nous serions donc dans l’ère du temps ?
Ai-je raison ?
La clé ne serait donc pas surréaliste,
Ni hyperréaliste, pas même anti-réaliste,
Mais hyperalterréaliste ?

Ou glutalterréaliste ?


Ou Glutaréaliste ?"

J'aime quand Glutamate écrit.

J'ai enfin pris le temps de lire ce poème dans son integrulité... Et j'aime bien. C'est de l'écriture instinctive qui marche par rebondissements glutaréalistes et en plus y'a une dédicace à oim.
Ca fait une oeuvre écrite pour les ours, et moi je travaille (c'est un grand mot) sur une pièce sonore...attention, ce sera court et bête.

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